Interview des deux responsables (Catherine Bataille et Laurence Lemarchand) qui viennent avec leur structure (C.A.J. la Clérette) sur le créneau du jeudi de 13h30 à 15h00. Ils sont 16 à profiter de ce créneau pour l’année 2010/2011.
Présentez-vous ?
Laurence Lemarchand, monitrice éducatrice depuis 1994 au C.A.J, Catherine Bataille monitrice éducatrice aussi au C.A.J depuis 1991. Nous sommes toutes deux les protagonistes du projet de cette activité.
Peux-tu nous présenter l’ASLES et ton rôle dans cette association (Catherine) ?
A.S.L.E.S, Association des sports et loisirs d’établissements spécialisés de la Seine Maritime, cette association est affiliée à la Fédération Française de sport adapté, nous avons fêté en 2009 ses 40 ans. C’est une association omnisport, une vingtaine d’établissements est affiliée. Je suis présidente de l’A.S.L.E.S, depuis 2002, élue jusqu’en 2013.
Pourquoi le tennis de table comme activité ?
Nous sommes venus à cette activité lors des France de tennis de table à Yvetot en 2004. Comme toutes les activités physiques, elle permet le développement de la motricité, les notions de respect, elle favorise l’intégration et développe les compétences de chaque adulte. C’est une discipline qui peut se jouer aussi bien en loisir qu’en compétition.
Comment es-tu venu avec ton groupe au CPQ ?
Alors là c’est une longue histoire, en résumé c’est grâce à Jean Michel Leclerc du club Pongiste de Toufreville la Corbeline et président de l’association Faire du sport ensemble, qui nous a informé du projet du club .Donc j’ai rencontré M. Hamard Philippe, et vous nous avez accueillis.
Qu’apporte le CPQ au groupe ?
Il lui permet de bénéficier d’un entraînement spécifique encadré par un professionnel et de progresser dans leur technique, de s’ouvrir vers l’extérieur, de découvrir un matériel (comme le robot et d’en bénéficier).
Un petit mot pour conclure ?
Parole de la présidente : l’intégration des personnes en situation de handicap mental, dans les clubs ordinaires est encore difficile. Les mentalités évoluent grâce aux dirigeants des clubs comme le CPQ, qui ont su à un moment précis ouvrir leur porte à nos sportifs.